Balade en Rouillacais
Le chemin, c'est la voie qui guide les pas de l'homme.

Les chemins dans la région font l'objet de l'attention d'une association de randonneurs qui a cherché à les mettre en valeur, les protéger. Ils ont de multiples fonctions, dont la principale est de guider le pas des hommes. Au-delà, ils sont le reflet plus ou moins terni par le temps de volontés humaines. Ils racontent une histoire passée, ils renseignent sur ceux qui nous ont précédés.
Aujourd'hui nous vivons des grands chantiers qui visent à faciliter l'accès au bord de mer, à relier les grandes agglomérations entre elles dans la région. Rapprocher les villes en raccourcissant le temps qu'il faut pour aller de l'une à l'autre, c'est les unir un peu plus dans des projets communs futurs. Ainsi naissent nos quatre voies bitumées. Mais que restera-t-il de ces voies dans deux mille ans ? Que restera-t-il de Poitiers, Angoulême, La Rochelle ou Rouillac ?

Depuis que les échanges entre les peuples existent, des chemins se sont tracés. Ils ont survécu au temps, ou sont morts de ne plus avoir été pratiqués. Certains remontent à l'époque où le peuple de Rome avait presque en main tout le bassin méditerranéen, et bien au-delà. D'autres nous rappellent la puissance de l'église par les chemins de Compostelle. D'autres encore font référence aux premières liaisons postales, il y a de cela plus de cinq cents ans. Et puis l'on retrouve aussi les chemins de fer de la deuxième moitié du XVIIIIe siècle, supplantés par les axes goudronnés qui les ont même parfois recouverts, comme à Rouillac.
Les chemins font partie de notre patrimoine culturel, trop peu de gens en ont conscience, encore moins les défendent comme tel.