Balade en Rouillacais
Rouillac, un centre régional discret. 1/2

La population du Rouillacais est ancrée dans la terre, éparpillée en de multiples hameaux, de nombreux villages. A l'heure d'Internet et de la culture décentralisée, ce que l'on fait fort bien ici, cette vie à la campagne est plutôt perçue comme meilleure que celle que l'on peut vivre en grande ville. Peu à peu les citadins s'y retrouvent.
Aujourd'hui à quelques dizaines de minutes des villes les plus proches, le Rouillacais fait presque office de banlieue verte d'Angoulême. Les demandes de logements sont régulières. Les terrains à bâtir comme les maisons à rénover y sont recherchés.
La ville de Rouillac, qui ne compte que quelques milliers d'habitants, doit son essor à deux éléments essentiels : sa foire, et la création au XVIIIIe siècle de la route départementale qui la traverse selon l'axe Nord/Sud.

La foire était un point d'échanges qui permettait à chacun de subvenir à ses besoins sans devoir aller à la ville.
Rouillac n'était alors qu'un gros bourg comparable à ses voisins. Il n'était pas rare de compter en journées les voyages vers les villes les plus proches. La foire animait le bourg plusieurs jours.
La naissance du croisement des l'axes Ruffec/Jarnac et Angoulême/Saint Jean d'Angely entraîna un élan d'urbanisation qui fut déterminant pour le développement de la ville.

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